2023 sera probablement l’année de l’avènement des métavers. Mais à quoi et comment peuvent-ils concrètement servir dans les entreprises ?
Ne pas rater « la prochaine étape » ?
On entend souvent que le métavers sera « la prochaine étape d’Internet ». Rien de moins. Mais aujourd’hui, beaucoup d’entre nous ont encore du mal à percevoir l’intérêt général. Pourtant, tout laisse à penser que le marché se structure en ce moment même. C’est ce que l’on comprend à travers les chiffres : jusqu’à 5000 milliards de dollars de valeur d’ici à 2030, 120 milliards investis dans le secteur en 2021… De quoi s’interroger.
En France, le sujet fait aussi des émules. Fin 2022, les conclusions d’une « mission exploratoire sur les métavers » ont été rendues. Avec elles, 10 propositions concrètes pour structurer et doper le secteur ; à retrouver ici.
Métavers : des cas d’usages se dégagent
Les nouvelles vitrines des entreprises
Même si la définition du terme « métavers » n’est pas encore totalement définitive, plusieurs caractéristiques communes se dégagent. En l’occurrence, l’utilisation d’un protocole blockchain pour les échanges par exemple. Ou encore un élément important : l’immersion.
Cette caractéristique est fondamentale. Comme nous l’expliquons souvent à nos clients, l’Internet comme nous le connaissons est « plat et statique ». Nous le consultons de manière « passive » avec peu d’interactions. Pensez à n’importe quel site Internet que ce soit e-commerce, éducation ou simplement informatif.
Nous croyons ainsi fermement que les métavers peuvent devenir les nouvelles vitrines interactives. Imaginez visiter le site d’une marque et d’y entrer dans un univers virtuel 3D, à travers un avatar, avec la possibilité d’interagir avec l’environnement : images, photos, vidéos… Mais aussi interactions sociales, que ce soit avec d’autres visiteurs ou un représentant de la marque. L’engagement de l’utilisateur est alors immédiatement réévalué : de spectateur devant son écran il devient acteur actif. Le métavers deviendrait alors le site Internet 2.0.
Rassembler une communauté
Le Web3 est, au-delà de la technique, une opportunité de rassembler des communautés. Pour les marques et entreprises, c’est une aubaine. Elle est d’ailleurs de plus en plus exploitée à travers des collections NFT (Nike, Lacoste, Adidas, Renault et bien d’autres) par exemple.
Le métavers se démarque en cela qu’il rassemble « physiquement », à travers des avatars par exemple, et permet des interactions directes avec les autres membres. Ainsi, il n’est pas rare que des marques s’en empare pour de nombreux projets :
👉 Organiser un événement pour une occasion spéciale (McDonald l’a fait avec le créateur Humberto Leon) ;
👉 Portes ouvertes virtuelles pour une école par exemple ;
👉 Lancement de produit, avant-première, etc. avec diffusion exclusive auprès d’une population choisie ;
👉 Créer sa propre exposition au sein d’une galerie virtuelle ;
👉 Organiser un événement média, comme un podcast par exemple, en conviant du public ;
👉 Animer une table ronde avec la possibilité de désigner un modérateur, d’inviter du public, etc. ;
👉 Tenir un événement récurrent et uniquement sur invitation (utile pour réunir des membres d’une association, d’un club privé ou autre) ;
👉 Des réunions virtuelles avec chacun son avatar : brainstorming, organisation de projets, etc.
En termes de communauté, certaines entreprises poussent le concept beaucoup plus loin. C’est le cas par exemple de Versity, un métavers dédié à l’immobilier que nous avons accompagné.
Fédérer ses équipes à travers le métavers
Les métavers sont également très intéressants pour des usages internes. En l’occurrence, le groupe La Poste a par exemple développé son espace virtuel partagé. Les employés peuvent ainsi se rencontrer et discuter, assister à des conférences, suivre des ateliers ou encore participer à des groupes de travail.
De son côté, Capgemini a lui aussi développé son métavers. Il s’agit de son campus virtuel, destiné à un usage interne notamment.
Parlez-nous de vos besoins et de votre vision du métavers !